Les jeux de la faim

Il y a peu de temps, on m’a prêté un livre en me disant « tiens lis ça, tu vas aimer ». Il s’agissait du premier tome de la série de Suzanne Collins, The Hunger Games. En deux jours je l’avais fini. Absorbée par l’histoire, j’ai cru revenir au temps où tous les enfants lisaient Harry Potter en une ou deux fois, la nuit sous la couette, en cachette. Bref, je ne pouvais plus décrocher. La bonne nouvelle, c’est qu’un deuxième tome m’attendait. Terminé aussi vite. Il me reste encore le dernier tome de cette trilogie.

Alors, The Hunger Games, ça parle de quoi ? Déjà, pas de sorciers, pas de vampires, ni  de loup garous (sujet inépuisable depuis la sortie au cinéma de la série Twilight…). Ouf !

The Hunger Games, c’est l’histoire de Katniss Everdeen, adolescente de 16 ans, qui vit à Panem,  une nation qui est née de ce qui était précédemment l’Amérique du Nord. Un puissant gouvernement répressif, le Capitole, qui s’est formé après une période de troubles et de destruction, contrôle les douze districts de Panem et leur impose de participer à un jeu annuel télévisé : les Hunger Games. Dans ce jeu, de jeunes adolescents sont sélectionnés au hasard parmi les douze districts et sont envoyés dans une arène. Il ne doit rester qu’un seul vainqueur. Une seule solution: tuer ou être tué. Lorsque la petite soeur de Katniss, âgée de 12 ans, est tirée au sort pour disputer les Hunger Games, Katniss se porte volontaire pour devenir « tribu » à sa place. Peeta, garçon vivant dans le même district de Katniss, est également tiré au sort…

Aujourd’hui, on peut voir les trois tomes de la série en tête de classement à la Fnac. Pourquoi un tel succès ?

Déjà, parce que ça fait du bien de changer de répertoire. Adieu magie, vampires amoureux et autres créatures vues et revues. Ici il s’agit d’aventure, de stratégie,d’amitié mais aussi de politique et de survie. Comment se rebeller contre un gouvernement tyrnanique lorsque l’on est condamné à survire ou à se faire tuer ? De plus, certains personnages se révèlent intéressants. Ainsi que la description de la politique existante à Panem. 12 districts, dont certains vivent dans la pauvreté, chacun des districts possède une spécialité (agriculture, industrie textile, mines de charbon…). Et, à coté de ces territoires où fleurissent les marchés noirs, le braconnage, la pauvreté et la répression, le Capitole. Lieu d’abondance, de technologie, où vivent des personnes maniérées et complètement ignorantes vis à vis de la situation des autres districts.

Si la trilogie est mis au devant de la scène c’est également parce qu’elle est adaptée au cinéma. En effet, le premier volet des Hungers Games sortira dans les salles le 21 mars ( wouah plus que deux jours !).

D’abord contente d’apprendre l’adaptation au cinéma, mon emballement s’est dissipé après avoir vu la bande annonce et les nombreuses affiches présentes en villes. J’ai la légère impression que le film va totalement desservir le livre, exactement comme ce qu’il s’est passé avec Twilight. Parce qu’au départ, Twilight c’était un livre sympa. Mais maintenant on pense à Robert Pattison qui brille au soleil, Kristen Stewart qui joue aussi bien qu’un poisson rouge (et encore, ce dernier à peut être un jeu d’expression du visage plus varié), et bien sur Taylor Lautner, le mec qui passe sa vie torse nu.. bref un gros fiasco pour le livre. Bien sur les adolescentes boutonneuses aux hormones en ébullition nous dirons le contraire.

Donc, j’ai bien peur qu’il se passe la même chose pour The Hunger Games. Le personnage de Katniss ne semble pas trop mal, mais il a fallu qu’on prenne deux clichés de beaux gosses hollywoodiens pour jouer Peeta et Gale. Hum hum. Puis, certains passages du livre sont assez « violents » (on notera par exemple l’épisode de la Corne d’abondance avec l’attaque des chiens génétiquements modifiés), et je doute que le film, adressé à une cible assez étendue dont les enfants, retranscrive cette ambiance et ces passages.

Enfin bref, j’irais quand même vérifier. En attendant, la bande annonce du film. Un conseil avant de finir, lisez d’abord les livres…

Projet X, une soirée réussie

Ce week end c’était ciné. Enfin, projection en salle. Les cinéphiles liront peut-être mon article avec un certain dédain : « quoi, aller au cinéma pour voir un film de teenagers ? Pffff »

Mais bon, justement c’était ça. Aller voir un film avec des ados boutonneux salivant sur des bombasses qui n’existent pas réellement dans les couloirs des lycées américains. Puis, j’étais avec mes deux frères, avec lesquels j’avais déjà vu tout les teenmovies bien graveleux, donc c’était un peu le film de plus à aller voir.

Je parle, je parle, mais Projet X, ça parle de quoi?

3 loosers. Un anniversaire. Les parents qui partent en voyage. Le mauvais pote qui a la bonne idée d’inviter la ville entière à la soirée. Une maison qui se remplie. De l’alcool. Des bombasses seins nus. Un DJ. Des gamins qui font la sécurité. Une teuf énorme. Une histoire de coeur (quand même). Un dealer furax. Une famille endettée.

L’impression à la sortie ? Un teenmovie à part, vraiment stylé.

Le film n’a pas vraiment de scénario mis à part que la fête organisée devient incontrolable. On suit l’évolution de la soirée, sous des yeux ahuris. Certains pensent « la vache j’aurais trop kiffé y être », d’autres plus sérieux se disent « mon dieu, il est dans la merde ! ». Pour faire face à un scénario assez faible, le réalisateur a du miser sur des images hors du commun (ou alors vos soirées sont totalement barrées), un montage vraiment réussi (certaines vidéos de soirées réelles sont insérées dans le film) et surtout, une bande- son qui fait bouger son booty !

La bande son originale du film, disponible sur Itunes, n’est composée que de 13 morceaux. Cependant, c’est plus d’une cinquantaine de titres qui sont utilisés dans le film.

Voici un morceau sélectionné. Allez, tous chez moi !